Affranchissements insuffisants et taxes complémentaires dans les échanges des lettres ordinaires entre la France et les pays étrangers (1849/1875)
Guy Prugnon (de l'Académie de philatélie) (1). En français.
L’ouvrage s’intéresse aux taxes des lettres insuffisamment affranchies expédiées de France vers l’étranger depuis l’introduction des timbres-poste en France jusqu’à la veille de l’entrée de notre pays dans l’Union générale des postes. L’ouvrage est divisé en deux chapitres. Le premier - 1849/1856 -, pendant lequel la taxe ne tient pas compte de la valeur des timbres-poste apposés, est un résumé des conventions postales nouvelles ou additionnelles signés par la France entre 1849 et 1854 et n’entre pas dans le détail de la taxe des lettres qui sont traitées comme non affranchies. Les conventions postales signées avant 1849 et encore en vigueur durant la période étudiée comme celles avec Grèce, Bavière ou Tour et Taxis et qui partagent les mêmes règles de taxation auraient pu aussi être citées en complément. Le deuxième chapitre - 1857/1875 -, période pendant laquelle la valeur des timbres-poste sera déduite du montant de la taxe, commence par la convention avec la Grande-Bretagne qui est la première qui met en place cette nouvelle règle. À quelques exceptions près, cette règle de déduire la valeur des timbres-poste ne se mettra en place que progressivement depuis la convention avec l’Autriche de 1857 jusqu’à celle de 1874 avec le Brésil entrée en vigueur le 1er janvier 1876. Le lecteur ne devra pas donc s’arrêter à cette division didactique du mode de taxation en deux périodes pour comprendre la taxation mais explorer le paragraphe consacré à chaque convention bilatérale. Même si les conventions ne sont pas toutes illustrées par des lettres, les textes dont les sources sont citées avec précision, permettront d’expliquer les taxes. L’auteur explique aussi à chaque fois que les lettres insuffisamment affranchies adressées en transit, par Grande-Bretagne, Autriche ou Prusse par exemple, sont considérées comme non affranchies sans approfondir cette étude. Beaucoup d’évolutions monétaires intervenues pendant chaque convention (comme le nouveau kreuzer autrichien, la lire dans les États pontificaux ou le mark allemand) sont étudiées avec quelques omissions comme le Brésil ou la Grèce. On pourra noter dans le même registre que l’Italie n’est pas le seul pays de la période à représenter les taxes en timbres-taxe, la Suède les ayant introduits aussi en 1874. Réunissant une documentation éparpillée et souvent inédite, cet ouvrage synthétique va rendre de grands services aux collectionneurs de lettres classiques françaises qui veulent approfondir et comprendre les taxes étrangères figurant sur leurs lettres insuffisamment affranchies. (RA)
2013. Format 14,8 x 21,4 cm, (61 pages), noir et blanc. Commande 15 € port inclus chez l’éditeur : Timbropresse, 6 rue du Sentier 75080 Paris Cedex02.
Offert par l’auteur en novembre 2013.